Communiqué - 10 mai 2021
Mr Aliot : les “ cobayes “ vous disent non !
Élu, par défaut, Louis Aliot veut faire de Perpignan le laboratoire de la stratégie et de l'action du RN en vue des prochaines élections.
Il réussit à dévergonder, avec succès, une partie du personnel politique de droite et de la "société civile".
Il poursuit, pour l'essentiel, les projets de J-M Pujol, sans la moindre concertation. Rien n'a changé ? Si, Louis Aliot nous rappelle à nos mauvais souvenirs qu'il est un homme d'extrême-droite par le biai s de ses déclarations et de certaines initiatives (lecture clivante de la guerre d’Algérie et choix des ‘bons’ musulmans, criminalisation des mineurs étrangers isolés, encensement de l’empire napoléonien, … la liste commence à être longue).
Il développe une communication débridée. Un magazine désormais mensuel qui chante les louanges de "notre maire". Une débauche d'affiches qui attribuent à la ville des tas d'opérations qu'elle finance a minima ou qui ne sont pas de sa compétence. L'urgence pour L. Aliot c'est changer le logo de la ville en supprimant la référence à la catalanité et en introduisant une imagerie religieuse clivante dans une ville pluriculturelle. Une communication dans l'ensemble médiocre, passéiste et coûteuse.
Économiquement et socialement, les problèmes de la ville sont urgents et graves : une extrême pauvreté en augmentation, une pénurie de logements non résolue, une situation sanitaire et alimentaire préoccupante, notamment des enfants. La municipalité pourrait agir, mais rien ou des mesurettes à la marge, et c’est la solidarité populaire qui organise l’aide. M.le Maire, plutôt que de se concentrer sur sa communication, ne pouvait-il pas réviser les tarifs de la cantine scolaire (augmentés par son prédécesseur) et les ouvrir aux familles sans emploi pour aider celles qui ont le plus de difficultés ?
L. Aliot recrute 27 policiers supplémentaires pour tenter de faire croire qu'il s'attaque aux problèmes d'insécurité. Mais, cela ne résout rien, car il faut s'attaquer aux causes sociales et économiques du mal-vivre et développer une politique de prévention. Et là encore, rien ou pas grand chose.
Pour la nature en ville, on repassera. Par exemple, place Jeantet-Violet, là où l'on nous promettait une "forêt urbaine", en fait un simple square, l'espace a été largement minéralisé. Quant à l’aménagement urbain et aux transports, on continue avec le ‘Tout Bagnole’, ce sera un grand parking à l’entrée du centre ville.
Celles et ceux qui ont voté Aliot pour chasser Pujol vont en être pour leurs frais. Mais ce sont tous les perpignanais·es qui vont subir. Aliot, c'est Pujol en pire. Pour lui, Perpignan c'est une prise de guerre, un marchepied pour sa carrière personnelle et les objectifs électoraux de son parti. Nous reviendrons, dans les prochaines semaines, plus en détail, sur les choix et décisions de la nouvelle municipalité, pour les démasquer.
Perpignan a besoin d'une véritable alternative. Pour cela, mettons en place une véritable démocratie participative, élaborons ensemble des contre-propositions et un projet alternatif. Refusons d'être les cobayes de L. Aliot.
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