Soirée extrêmement instructive hier sur la situation sociale à Perpignan : 

Après un état des lieux glaçant par Olivier Gandou, David Giband a détaillé les éléments historiques et politiques qui conduisent la Plaine du Roussillon à détenir les tristes records socio-économiques que l'on connait : une économie de la rente et un manque de vision des élus locaux comme des acteurs économiques qui s'en contentent largement depuis des décennies, conjugués à des services de l’État qui regardent en laissant faire.

Rien n'est pensé pour accueillir les 4000 à 5000 personnes qui augmentent annuellement la population, dont seulement 1/3 sont des actifs, si ce n'est des lotissements pour détruite la plaine (le poids de l'activité du BTP au regard des autres est la plus importante de tous les départements !). En conséquence, la ville centre se vide et se paupérise, avec son lot de souffrances sociales, du non ou mal logement à la faim, en passant par la consommation de drogues ou la prostitution alarmante de mineur.es.

Il y a pourtant beaucoup de potentiels dans notre ville, et notamment cette jeunesse aujourd'hui laissée à l'abandon : plutôt que d'armer toujours plus la police municipale, nos édiles feraient bien de mettre l'éducation au cœur de leurs préoccupations.

Des éléments fondamentaux pour envisager de changer le visage de notre ville et au-delà.