Aliot, élu dépité …
Communiqué du 12 juillet 2024
Dans une déclaration au lendemain du second tour des législative, Louis Aliot, après s’être félicité, hélas pour nous, de l’élection de 4 députées du Rassemblement national sur les 4 circonscriptions du département, se livre à une sorte de logorrhée écrite, composée d’insultes, d’accusations diffamatoires, de contre-vérités sur les partis et les militants du Nouveau Front Populaire, du Centre, des Républicains (qui n’ont pas soutenu les candidats du RN) … un vaste complot.
Cette réaction, dans tous les sens du mot, traduit le dépit du maire de Perpignan, vice-président du RN, devant la sèche défaite de son camp d’extrême droite et qui se voyait sans doute ministre …
Cette suite de termes infamants, égrenés sans preuves, insulte les millions d’électeurs qui ont voté pour justement que n’arrive au pouvoir la violence de la discrimination, l’exclusion, les mesures économiques improbables, injustes, et un projet de dépeçage des lois démocratiques et fondamentales de la République.
Cette diatribe voudrait cacher en fait la « crème » des candidatures RN : d’un condamné pour agression sexuelle sur mineur (Ardennes) à une ex preneuse d’otages (Mayenne), et, entre, au mieux, des dizaines d’incompétents . Au pire de violents xénophobes et racistes.
Ça, c’est côté « base ». Côté « cadres sup. », 28 d’entre eux (dont la cheffe) seront jugés en automne pour « détournement de fonds européens ».
Enfin, le parquet de Paris a ouvert le 2 juillet une information judiciaire portant sur des soupçons de financement illicite de la campagne de M. Le Pen lors de l'élection présidentielle de 2022.
Le vernis de la dédiabolisation, de la « stratégie de la cravate » craque, et avec lui Louis Aliot, son promoteur.
Ne s’arrêtant pas aux résultats des élections, il poursuit sa rage tous azimuts par des attaques ad hominem sur les responsables des institutions régionales, qu’il rend responsable de tous les maux du département.
On se calme, monsieur Aliot. Les réalités sont là :
Perpignan, où un tiers des habitants vit sous le seuil de pauvreté, est la ville, avec le département, où le chômage va croissant (12.2% - Insee).
Le journal « Le Point », qu’on ne peut suspecter d’être gauchiste ni ‘wokiste’, vous épingle dernièrement pour votre gestion calamiteuse de la ville, en « route vers le naufrage ».
Les actions de démolitions et d’expropriations d’habitats du quartier Saint Jacques sans clairs projets de reconstruction vont demeurer un cas d’école de brutalité municipale sur une population socialement très fragile.
Les exemples de gestion incohérente de la cité sont innombrables, drogue et prostitution en prime, malgré une police pléthorique.
Perpignan, sous cette mandature RN, est une ville à la dérive.
Voilà ce que dissimule Louis Aliot derrière sa déclaration honteuse.
Pour sortir au plus tôt de ce ‘gouvernement’ par la haine, il est temps de préparer le grand rassemblement démocratique pour remplacer la municipalité Aliot dans 2 ans.
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